Je ne connaissais pas ce groupe d’art contemporain avant d’aller au vernissage hier de Concessionnaire, à la galerie PARISIANLAUNDRY. Je les ai découverts avec plaisir et c’est avec impatience que je suis allée fouiner afin d’explorer leurs précédentes expositions.
Se décrivant eux-mêmes comme étant le fruit du hasard et d’études communes en arts plastiques, le groupe s’est frayé un chemin dans les galeries et les musées en proposant des œuvres impertinentes aux préoccupations sociales. Friand de sculpture et d’installations, le trio porte un regard critique sur la culture actuelle, agrémenté par un humour bien à eux.
Pour leur présente exposition, BGL exploite la symbolique de l'espace murale dans la tradition des galeries privées, en réinterprétant cette hiérarchie sous forme sculpturale. En clair, c'est un parallèle audacieux entre une imagerie numérique galvanisée et l'emprise physique que le temps n'aura jamais sur elle. Plusieurs pièces représentent des nature mortes kitsch, craquelées comme le serait une vielle tapisserie. La plus impressionnante s’étale sur un mur entier, imageant une immense craquelure circulaire modulée en noir et blanc. Difficile à expliquer, mais ça vaut vraiment le coup d’œil! Les sculptures animales sont elles aussi fort belles, comme ce renard en bois carbonisé tenant une culotte féminine dans sa gueule et le petit hibou encombré par une montre dorée. J’ai particulièrement apprécié le contraste de matériaux bruts reliés aux éléments pop et colorés. Une expo à voir absolument.
Jusqu’au 25 février.
Super contente que tu es découvert ce trio fort sympathique de Québec. Ça vaut vraiment la peine de suivre leur travail, parce que l'art ne devrait pas toujours être sérieux! j'ai bien hâte d'aller voir leur travail.
RépondreSupprimerJeanne